Arthur D. Little a souhaité apporter son soutien à « SOaR 2023 », le plus grand symposium européen consacré à l’économie du transport aérien, réunissant les meilleures travaux et publications et travaux de l’année en économie du transport aérien. Mathieu Blondel, Responsable du Centre de Compétence Aviation d’Arthur D. Little interviendra à cette occasion. Il a accepté de revenir sur les raisons de sa participation et sur les sujets phares de cette édition.
Pouvez-vous vous présenter ?
« Arthur D. Little est un des leaders du conseil en direction générale présent dans 30 pays au travers de plus de 35 bureaux. Nous sommes particulièrement actifs dans les secteurs à forte intensité capitalistique ou de R&D. Nous accompagnons en particulier les acteurs de l’écosystème du transport aérien, aux USA, en Europe, au Moyen-Orient ou en Asie-Pacifique (Inde, Asie du Sud-Est). En France plus précisément, nous participons à la transformation du modèle économique opérationnel et organisationnel du secteur depuis près de 20 ans.
Personnellement je travaille pour la majorité de mon temps au service du secteur depuis plus de 10 ans, et j’ai le plaisir d’avoir participé à plus de 100 projets d’envergure, sur tous les continents, tout en pilotant le Centre de Compétence Aviation d’Arthur D. Little. »
Pourquoi Arthur D. Little souhaite apporter son soutien au Symposium SoAR ?
« Il nous a semblé tout à fait naturel de parrainer le Symposium SoAR pour 2 raisons claires et simples, qui sont au cœur de la « vocation » d’Arthur D. Little :
Notre cabinet à été fondé en 1886 à Cambridge, USA par Arthur Dehon Little, professeur au MIT, sur le constat suivant : « les businessmen sont mal équipés pour comprendre la valeur créée ou potentiellement induite par la technologie ; les scientifiques & technologues ne savent pas valoriser leurs avancées ». En tant qu’académique, puis en tant que fondateur du premier cabinet de conseil en direction générale au monde, Arthur Dehon Little a souhaité établir ce pont. Parrainer le Symposium SoAR c’est poursuivre dans cette voie, toujours d’actualité plus de 135 ans plus tard !
Parrainer le SoAR c’est aussi aider à la production de savoir pour permettre au transport aérien de se réinventer pour saisir les opportunités et relever les défis auquel il fait face en sortie de crise COVID dont notamment : rembourser une dette massive, s’adapter au changement du comportement des voyageurs, réussir sa transition énergétique entamée et poursuivie en mode « post-combustion » (si l’on peut dire !), et mieux appréhender le rôle critique retrouvé par la puissance publique régulatrice. Les jeux seront fait dans les 5 à 10 ans à venir : il nous paraît ainsi urgent et nécessaire de soutenir la recherche académique sur le transport aérien, et le Symposium SoAR en premier lieu, pour que le secteur puisse tirer parti de leurs avancées. »
Quels sont les sujets qui vous semblent particulièrement intéressants cette année ?
« Pour répondre au double défi de retrouver des marges de manœuvres économiques importantes et durables, ainsi que de réduire à zéro son impact environnemental, il nous semble que les sujets suivants sont critiques : comment augmenter l’efficience dans l’utilisation de la base installée d’actifs (aéronefs, aéroports…) ? Comment monétiser au mieux le service rendu ? Quel optimum de régulation de souveraineté, économique et environnementale à l’échelle du système ? Les travaux de recherche de cette session 2023 du SoAR répondent parfaitement à ces thématiques.
Nous sommes impatients de voir comment ils permettront aux acteurs du secteur d’anticiper sur les évolutions de leur environnement stratégique, d’innover dans les réponses à y apporter et de se transformer en conséquence. »
Retrouvez le programme du SoAR : https://soar2023.recherche.enac.fr/